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Pendant une quinzaine de jours, le lycée a célébré la Francophonie. Primaire et secondaire ont multiplié les évènements autour de la langue française et de la culture francophone. Tour à tour, des projets ont été menés, pour travailler autour de la littérature, du cinéma, des arts visuels – peinture, vidéo,...-, de la musique. Chacun à leur mesure, les élèves ont contribué à ces projets.
De la dictée géante pour les classes du primaire le 11 mars dernier – quelques jours en amont du festival - jusqu’au speed-booking des élèves de seconde le 30 mars, l’activité autour de la francophonie n’a pas cessé dans l’établissement.
Du côté du secondaire, des projections cinématographiques ont été proposées à toutes les classes du collège et du lycée, autour du thème retenu par Dominique Depaule, professeur de français et coordinateur du projet : « Ma ville africaine, lieu de tous les possibles ».
Dans la continuité du projet « ABB in arts », mené par le référent culturel du lycée, Bruno Guichard, en partenariat avec la galerie ELA, une performance artistique s’est tenue sur deux jours, avec la participation d’artistes pour certains déjà connus de nos élèves : Benigno N´Sito, Kapoko, Zbi, Debora Sandjai et Isabel Landama. Quelques lycéens participaient également à cet évènement : Diana H., Gabrielle L., Ny R., Maria S. et Clémence M. Les œuvres ainsi créées ont été exposées dans le lycée et des séances de médiation culturelle organisées pendant plusieurs jours. Par ailleurs, toujours dans le domaine des arts plastiques, le festival a permis de procéder à l’exposition des travaux des élèves de 4è et 3è qui ont conçu une ville de cartons, de papier, de colle et de peinture, suspendue au plafond du 1er étage du bâtiment F.
La littérature africaine francophone a également été à l’honneur au travers de travaux réalisés par les élèves de seconde et d’activités de speed-booking au cours desquels les lycéens ont pu présenter de nombreux romans.
Le festival de la Francophonie dans l'établissement a également permis de tisser des liens avec d’autres établissements de la zone Afrique australe et orientale, au travers de ce projet multimédia et inter-établissements proposé par Dominique Depaule, « Ma ville, lieu de tous les possibles ». Les lycées de Malanje, de Johannesburg et Dar-Es-Salaam ont emboîté le pas de notre établissement et travaillé sur cette thématique. Leurs vidéos ont été mises en ligne sur la chaîne Youtube de notre lycée, de même que celles proposées par nos élèves. Au total, tous ces travaux offrent un regard singulier sur ces villes africaines vues par les élèves.
C’est également dans ce cadre que s’inscrit la chanson « Luanda est riche » : des paroles écrites par des élèves de 5è, sur une idée de leur professeure de français, Léa Lanhers ; une mise en musique par Roberto Sita, assistant d’éducation ; un enregistrement dans un studio de musique professionnel et le tournage et la réalisation du clip par un élève de première, Giulian Diemmi-Melley. Le clip, déjà vu 3000 fois, répond complètement au thème fixé par monsieur Depaule, tandis que la chanson est en passe de devenir l’hymne du lycée.
